-
Pilotage de la politique fiscale
Pilotage de la politique fiscale
-
Gestion de la croissance
Gestion de la croissance
-
Contrôle et contentieux fiscal
Contrôle et contentieux fiscal
-
Définition d’une structuration stratégique et sécurisée des prix de transfert
Accompagnement à la définition d’une structuration stratégique et sécurisée des prix de transfert
-
Accompagnement au développement des activités à l’international et aux réorganisations opérationnelles « Business restructuring »
Accompagnement au développement des activités à l’international et aux réorganisations opérationnelles « Business restructuring »
-
Défense des pratiques dans le cadre des contrôles fiscaux et de leur suite
Assurer la défense des pratiques dans le cadre des contrôles fiscaux et de leur suite
-
Obligations déclaratives accrues et généralisées
Répondre aux obligations déclaratives accrues et généralisées
-
TVA domestique et internationale applicable à vos flux
TVA domestique et internationale applicable à vos flux
-
TVA bancaire et financière, TVA dans le secteur assurance
TVA bancaire et financière, TVA dans le secteur assurance
-
TVA immobilière et droits d’enregistrement (DE)
TVA immobilière et droits d’enregistrement (DE)
-
TVA dans le secteur public et associatif
TVA dans le secteur public et associatif
-
Contrôle fiscal, contentieux fiscal et relations avec l’Administration fiscale
Contrôle fiscal, contentieux fiscal et relations avec l’Administration fiscale
-
Règles applicables en matière de facturation
Règles applicables en matière de facturation
-
Problématiques douanières liées à vos flux internationaux
Problématiques douanières liées à vos flux internationaux
-
Obligations d’immatriculation à la TVA et obligations déclaratives
Obligations d’immatriculation à la TVA et obligations déclaratives (TVA, DEB, DES)
-
Taxe sur les salaires
Taxe sur les salaires
-
Autres taxes indirectes
Autres taxes indirectes
-
Le Diag Transmission
Nous vous aidons à anticiper et appréhender votre opération de transmission
-
Mise en place et structuration de votre stratégie de distribution
Mise en place et structuration de votre stratégie de distribution
-
Digitalisation des activités de distribution
Digitalisation des activités de distribution
-
Relations entre fournisseurs et distributeurs
Gérer vos relations avec vos fournisseurs et distributeurs
-
Mise en place et structuration de votre politique contractuelle
Mise en place et structuration de votre politique contractuelle
-
Contrôle et contentieux en matière de délais de paiement
Contrôle et contentieux en matière de délais de paiement
-
Organisation et sécurisation de vos relations commerciales avec les consommateurs
Organisation et sécurisation de vos relations commerciales avec les consommateurs
-
Droit des données personnelles - RGPD
Droit des données personnelles – conseil en RGPD
-
Baux commerciaux
Un accompagnement dans la gestion et le Contract Management des baux commerciaux.
-
Prestations traditionnelles
Prestations traditionnelles en droit social
-
Santé au travail et qualité de vie au travail
Assurer une plus grande souplesse dans l’organisation du temps de travail et améliorer la qualité de vie au travail
-
Audit du Management des Ressources Humaines
Auditer des prestations de service de la fonction RH au Groupe
-
Ingénierie RH & People Change
Mettre en place des réponses managériales en réponse aux enjeux stratégiques de l’entreprise
-
Gestion de la conformité RH et des enquêtes internes
Gestion de la conformité RH : harcèlement, discrimination et dénonciation…
-
Conseil dans la structuration juridique
Conseil dans la structuration juridique
-
Gestion courante des entreprises
Gestion courante des entreprises
-
Réorganisation d’entreprises
Réorganisation d’entreprises
-
Cession et acquisition d’entreprises
Cession et acquisition d’entreprises
-
Evolution de l’actionnariat – Emission de valeurs mobilières
Evolution de l’actionnariat – Emission de valeurs mobilières
-
Gouvernance et maîtrise des risques juridiques
Gouvernance et maîtrise des risques juridiques
-
Développement d’une politique de mobilité internationale
Développement d’une politique de mobilité internationale
-
Coordination des obligations déclaratives des salariés en situation de mobilité
Coordination des obligations déclaratives des salariés en situation de mobilité
-
Conseil en matière de sécurité sociale
Conseil en matière de sécurité sociale
-
Assistance en matière de droit du travail
Assistance en matière de droit du travail
-
La gestion et l'exploitation de vos portefeuilles de droits
Nous établissons avec nos clients la politique de protection de leurs droits de propriété intellectuelle la plus adaptée à leurs projets.
-
La sécurisation de vos projets : conseil et rédaction contractuelle
Conseil en matière de propriété intellectuelle, de droit de la publicité, politique contractuelle en matière de droit d’auteur et droit à l’image.
-
La défense de vos droits : précontentieux et contentieux
La défense de vos droits : détection des atteintes, précontentieux et contentieux
La France impose trois exigences cruciales en matière de prix de transfert : la documentation (A), la déclaration annuelle (B) et la déclaration pays-par-pays (CbCR) (C). Ces obligations ont été mises en place pour prévenir les transferts indirects de bénéfices à l’étranger entre sociétés d’un même groupe et réduire l’optimisation fiscale agressive. L’appréciation des champs d’application s'avère complexe, rendant difficile l’identification des obligations pesant sur les contribuables en la matière.
A – Documentation
La taille des entreprises ou de celles composant le groupe auquel elles appartiennent définit le niveau d’obligation. Indépendamment de l’obligation, la rédaction d’une documentation est fortement conseillée pour toutes les entreprises.
Documentation obligatoire [Articles L. 13 AA / L.13 AB du Livre des Procédures Fiscales (LPF)]
L’obligation de documentation des prix de transfert en France s’applique à tous les contribuables français (y.c. les établissements stables d'entreprises étrangères) :
- Réalisant un chiffre d’affaires annuel hors taxes ou détenant un actif brut figurant au bilan d’au moins 400 millions d’euros (150 millions d’euros pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2024) ; ou
- Détenant à la clôture de l'exercice, directement ou indirectement, plus de la moitié du capital ou des droits de vote d'une entité juridique répondant à l’une des conditions définies au a) ci-dessus ; ou
- Dont plus de la moitié du capital ou des droits de vote appartient directement ou indirectement, à la date de clôture de l’exercice, à une entité juridique répondant à la condition définie au point a) ci-dessus ; ou
- Membre d’un groupe d’intégration fiscale, lorsque ce groupe comporte au moins une entité juridique répondant à l’une des conditions ci-dessus (c'est-à-dire a, b ou c).
Ces seuils doivent être appréciés sur la base d'états financiers statutaires.
Depuis 2018, les exigences françaises sont alignées sur les recommandations de l’Action 13 du plan BEPS de l’OCDE (Fichier Principal et Fichier Local). Les transactions à documenter dans le Fichier Local sont celles entre l’entité française et une ou plusieurs entreprises associées dont le montant agrégé par catégorie excède 100 000 € au titre de l’exercice.
Cette documentation doit être disponible le premier jour du contrôle fiscal ou, à défaut, dans les 30 jours d’une mise en demeure. Les entités françaises concernées ne remplissant pas leur obligation sont soumises à une pénalité, par exercice, à hauteur du montant le plus élevé entre (i) 0,5 % du montant des transactions qui ont été omises ou insuffisamment documentées ou (ii) 5 % des rectifications afférentes à ces mêmes transactions, avec un minimum de 50 000 € par exercice.
La Loi de finances pour 2024 rend désormais opposable au contribuable cette documentation prix de transfert et créé une présomption de transfert indirect de bénéfices, lorsque la méthode de détermination des prix de transfert diffère de la méthode présentée dans la documentation. Le contribuable peut combattre cette présomption par tout moyen.
« Documentation » sous conditions [Article L. 13 B du LPF]
Pour les autres contribuables français, les inspecteurs des impôts sont autorisés à demander, sous conditions, des informations concernant la politique de prix de transfert appliquée.
B - DECLARATION ANNUELLE
L’article 223 quinquies B du Code Général des Impôts (CGI) prévoit une obligation de déclaration des prix de transfert.
Cette déclaration (Cerfa 2257-SD) doit être déposée électroniquement chaque année par certains contribuables français dans les six mois du dépôt de la liasse fiscale. Cette obligation s'applique aux contribuables français dont le chiffre d'affaires ou l’actif brut est supérieur ou égal à 50 millions d’euros, ainsi qu’à ceux qui détiennent une filiale ou qui sont détenus par des actionnaires directs ou indirects (détention en capital ou en droits de vote supérieure ou égale à 50%) atteignant ces seuils. Ces seuils doivent également être appréciés sur une base statuaire.
La déclaration doit notamment inclure une description des méthodes de prix de transfert utilisées, des informations relatives à l’exploitation et à la localisation des actifs incorporels clés, ainsi que les montants de transactions intragroupe transfrontalières accusés par la comptabilité sociale ensemble avec la juridiction d’établissement de la contrepartie.
Le non-dépôt de la déclaration ainsi que les omissions et inexactitudes, sont sanctionnés comme suit :
- Le défaut de dépôt dans les délais prescrits entraîne l’application d’une amende de 150 € ;
- Sauf cas de force majeure, les omissions ou inexactitudes donnent lieu à une amende de 15 € par omission ou inexactitude,
sans que le total des amendes puisse être inférieur à 60 € ou supérieur à 10 000 €.
Ces sanctions ne s'appliquent pas en cas de première infraction commise pendant l’année civile en cours et les trois années civiles précédentes, lorsque le contribuable concerné a remédié à l’infraction, soit spontanément, soit dans les 30 jours d’une demande de l’administration fiscale.
C - DÉCLARATION PAYS-PAR-PAYS
L’obligation de déclaration pays-par-pays ou Country-by-Country Reporting (“CbCR”) est définie à l’article 223 quinquies C du CGI.
Les sociétés françaises doivent déclarer (Cerfa 2258-SD), dans les 12 mois suivant la clôture de l’exercice, leurs activités, ainsi que leurs bénéfices pays par pays et divers agrégats économiques, comptables et fiscaux.
Les sociétés françaises soumises à cette obligation sont celles :
- Etablissant des comptes consolidés ; et
- Détenant ou contrôlant, directement ou indirectement, une ou plusieurs entités juridiques établies hors de France ou ayant des succursales à l’étranger ;
- Réalisant un chiffre d'affaires annuel consolidé d'au moins 750 millions d’euros ; et
- N’étant pas détenues par une ou plusieurs entités juridiques situées en France et soumises à cette obligation de déclaration pays par pays, ou établies hors de France et soumises à une obligation de déclaration similaire en vertu d’une législation étrangère.
Les entreprises qui ne se conforment pas à cette obligation sont passibles d'une amende ne pouvant excéder 100 000 €.
En outre, sous certaines conditions, les contribuables français peuvent être soumis à une obligation de notification dans la liasse fiscale (formulaire 2065-SD).
Cette déclaration ne doit pas être confondue avec le CbCR public applicable en France pour les exercices ouverts à compter du 22 juin 2024 et dont le contenu est sensiblement comparable au CbCR (2258-SD). Les commissaires aux comptes devront indiquer si la société est soumise à ce CbCR public et si tel est le cas, attester que le rapport relatif à l’impôt sur les bénéficies a été publié et mis à disposition du public pour l’exercice précédant celui pour lequel les comptes sont certifiés.